Merci de mettre un coeur ou un commentaire à ce post pour me dire si cette édition vous a plu 💙
Le mois de septembre nous ouvre ses portes, c’est un moment propice pour envisager l’automne : ses journées plus sombres, ses feux de cheminée, ses petits-déjeuners gourmands, ses lectures à la bougie, ses rendez-vous fugaces et ses projets nouveaux.
Le plus dur dans tout cela, n’est pas de se projeter. C’est de le faire avec l’élan du slogan : « Yes, we can » : ni naïf, ni intransigeant - mais parfaitement bienveillant.
C’est un mot bien précieux que ce mot « bienveillant. ».
Si galvaudé, si mal compris, si pris dans un amalgame de pseudos pensées positives.
Pourtant, la véritable bienveillance est l’équilibre suprême entre l’amour et l’exigence 💙
Et pour éprouver la joie de l’appliquer aux gens que l’on aime, à nos clients, à nos collaborateurs, à nos confrères, à nos rencontres profondes ou légères; vous savez ce qu’il nous reste à faire ?
Commencer par nous-mêmes :)
Venez, je vous emmène en 3 temps :
1 - Anecdote : l’auto-encouragement n’a pas la bonne côte
2 - “Yes We Can !” : ce que ce slogan veut vraiment nous dire
3 - Diegesis : le spin off de la missive
1 - Anecdote : l’auto encouragement n’a pas la bonne côte
Le problème avec l’auto-encouragement c’est de ne pas être à la bonne place.
On le voit souvent méprisé par les haineux du développement personnel ou encensé par les adeptes de la pensée positive.
Je vois les choses autrement.
L’autre jour, l’une de mes profs de yoga (online) préférée a dit :
“Soyez votre plus grande source d’encouragement”
Il n’y a pas si longtemps j’aurais un peu ri en en entendant ça.
Les paroles de motivation mainstream, ce n’est pas trop mon truc.
Mais ce jour-là, je me suis dit qu’elle avait raison.
J’ai mis en parallèle mes prochaines échéances médicales et mes ambitions professionnelles. J’ai mesuré l’ampleur du défi et des efforts que je devrais fournir. Et je me suis dit : “Allez Marie, c’est possible”.
Un peu plus tard, j’ai sorti mon VTT d’un rangement un peu poussiéreux sous mes escaliers et je l’ai regardé avec un mélange d’angoisse et d’envie.
Faire pulser mon cardio a toujours été un bonheur absolu. Je n’ai peur ni de l’effort physique, ni de la douleur. Mais se dépasser physiquement quand son corps est déjà éprouvé 24/7 par des douleurs pelviennes chroniques relève d’un peu plus que de la simple motivation.
Il faut faire un vrai pacte avec soi même. Être son meilleur allié. Son propre coach.
Il faut à la fois s’encourager à oser l’effort et s’aimer assez pour ne pas s’envoyer au carton.
J’ai donc remis ma montre GPS Garmin préférée, enfilé mon casque, chargé ma gourde en eau fraîche et je suis partie rejoindre la forêt à moins de 100 mètres de ma porte d’entrée.
Dès les premiers cycles de pédalage, je me suis promis 3 choses :
N’avoir aucune attente sur la durée de ma sortie
M’arrêter à la moindre douleur
M’auto encourager avec justesse et le moins d’ego possible
Ma sortie a finalement duré 54 minutes pendant lesquelles j’ai parcouru 13,5 kilomètres et franchi plusieurs côtes perverses.
Mais la vraie satisfaction que j’ai éprouvée suite à cette session de sport est d’avoir respecté mes 3 promesses.
Je crois avoir touché du doigt la véritable bienveillance : ni permissive ou complaisante; ni tyrannique. Un espace de performance encadrée, dans lequel on cherche à grandir, pas à se détruire.
Parce que certains se sont brûlés. Je pense à Tiger Woods.
Je suis en train de lire sa biographie (recommandée par Alexis Minchella dans l’une de ses newsletters).
Ce livre retrace le parcours d’un génie du golf surdoué (et pas qu’en sport), qui a non seulement transformé la place du golf dans le monde mais permis aux golfeurs noirs d’accéder enfin aux greens et aux compétitions.
La richesse du livre tient dans l’ambivalence entre les exploits réalisés par Tiger Woods et la dureté de son parcours truffé d’intransigence, de violence psychologique et de drames.
Tiger Woods avait une anxiété sociale forte; il détestait être sous les feux des projecteurs et gérait la pression qui pesait sur ses épaules à coups de somnifères et d’addictions en tous genres.
Ce qui n’enlève rien à son talent - qui sommes nous pour juger ? - mais qui me laisse pour ma part perplexe devant ces parcours de performers abimés.
Je vous encourage donc sincèrement à pratiquer l’auto-encouragement, dès maintenant, là, en cette presque rentrée !
Essayez d’être votre plus grand supporter, tout en sachant reconnaître vos absences ou vos insuffisances. Les coachs/amis/proches/relations les plus fidèles et vrais sont les plus bienfaisants.
“Yes you can !”
2 - “Yes We Can” : ce que ce slogan veut vraiment nous dire [en quelques mots]
Ce slogan a failli ne pas voir le jour.
Barack Obama le pensait un peu trop gnan-gnan, limite banal.
Mais son épouse Michelle Obama (quel charisme cette femme), l’aurait convaincu de le garder.1
Ce “Yes We Can” est un cri de ralliement et de réunification.
Une incitation à renoncer aux insupportables “à quoi bon ?”; “de toutes manières ça sert à rien” ou “à mon échelle ça ne change rien” qui bourdonnent dans nos oreilles.
Je n’ai pas d’avis sur Obama, je ne prends part à la vie politique que pour remplir mon obligation citoyenne majeure : les élections présidentielles (et parfois municipales).
Mais je trouve que sa phrase “Yes, We Can” reflète très bien la culture américaine et sa plus grande force : encourager à agir, encourager à oser, encourager à essayer, encourager après avoir échoué, encourager à se relever, encourager à se retrousser les manches, encourager à se rassembler pour oeuvrer.
Nous manquons terriblement de vrais, bons et forts “Yes We Can” en France.
Je compte sur vous pour chaque jour, en raviver la flamme.
3 - Diegesis : le spin off de la missive BILS
L’avantage d’une ligne éditoriale est de pouvoir exprimer ses idées sous différents angles selon les concepts et les supports.
Mes posts Linkedin me permettent de jouer avec les codes de la plateforme et sont une porte d’entrée incroyable vers l’univers BILS.
Ma newsletter Linkedin ‘Ligne Edito’ vient en complément de mes posts avec sa vocation analytique et pédagogique.
Cette missive BILS est quant à elle un billet d’humeur agrémenté de messages clés pour mieux réfléchir, se trouver, écrire.
Diegesis est un spin off (ou dérivé) de la missive au concept clair : publier une histoire ultra courte de 3000 caractères max chaque mois.
Je veux vous divertir et vous embarquer dans une histoire vraie ou inventée en moins de 3 minutes pour stimuler votre imaginaire et vous donner de la matière pour vos propres narrations : backstory pro, écriture littéraire ou storytelling marketing.
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https://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2017/01/11/obamas-yes-we-can-thank-michelle-for-that/
Ayant managé des équipes de projets en informatique, ce "Yes we can" résonne bien à mes oreilles et surtout à ma volonté de canaliser l'énergie positive à chaque étape des points projets. Surtout lors des défis les plus compliqués à mettre en place. L'encouragement c'est l'évidence pour qu'une équipe soit motivée surtout dans la tempête. C'est dans la tourmente que le capitaine d'un bateau a le plus besoin de toutes les compétences de son équipage... Et c'est ainsi que l'on se sort des difficultés, grâce à toutes et tous sur le pont et dans la bonne humeur.
Merci Marie pour ce bon post !
Je viens enfin de prendre le temps de lire cette newsletter.
Effectivement cette dernière est très liée au sujet de l'auto-compassion.
Comme toi, je trouvais ce truc de s'auto-encourager un peu gnan gnan mais au final j'ai changé d'avis en travaillant sur le sujet. On gagnerait tous à s'auto-encourager, pas besoin d'attendre les encouragements des autres. Très bien vu le parallèle avec le slogan "Yes we can".
Toujours un plaisir de te lire :)