📚🥊 16 nouvelles clés pour écrire (encore) mieux peu importe votre métier.
« Everybody Writes » - par Ann Handley 🇺🇸 (2/2) et Lancement BILS PREMIUM ☄️
καλωσόρισμα 💙
Les inscriptions à la missive BILS premium sont ouvertes, i’m so excited comme on dit en bon américain !
Peu importe votre métier. Freelance ou salarié…cela n’a aucune importance.
Ce format éditorial original est fait pour vous si :
Vous voulez reprendre la main sur ce que vous lisez. En quantité et en qualité. 🚫 Infobesité
Vous voulez créer de l’harmonie dans votre vie pro et perso, en débloquant 6 compétences indissociables aujourd’hui : copywriting, écriture, branding, social media, philo appliquée, créativité. 🧠 Prenez de l’avance.
Vous voulez retrouver du temps et de l’espace mental pour passer à l’action. 🗽 Gardez l’esprit libre
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Plus d’infos en fin de missive. Ou pour ceux qui sont déjà emballés :) 👇👇👇
“Everybody Writes” : suite et fin des notes du bestseller d’Ann Handley.
La Section II aborde 12 règles d’écriture essentielles
La Section III se concentre sur votre storytelling, au sens noble du terme
Vous avez shunté les notes de la Section I - “Comment écrire mieux et en avoir plus envie”? - Rien ne se perd, les voici :
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2 pépites à ne pas manquer 💎 en fin de missive :
1 - L’ouverture des inscriptions à la BILS version premium. 📚🎙💻
2 - L’accès libre aux notes intégrales du livre
> Lire les 3025 mots ci-dessous 👇
Edition BILS #36 📚 « Everybody Writes » par Ann Handley 🇺🇸 - Notes des sections II & III
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Rappel : 🇺🇸 —> 🇫🇷 Le livre est en anglais (pardon, en américain !).
J’ai indiqué le nom de chaque chapitre dans son format original (suivi de sa traduction) puis traduit directement en français les phrases les plus utiles.
[NDLR] signifie “Note de la rédaction” (👉🏼 BILS)
Section II - “Règles d’écriture”
“Bien écrire est plus une histoire de capacité à réfléchir [NDLR : à son message essentiellement] et à remodeler ses textes en se mettant sans relâche dans la peau de son lecteur que de règles de grammaire ”
Cette section aurait pu être dédiée aux règles de grammaire anglo-saxonnes donc ne pas être très utile pour des lecteurs francophones.
Mais Ann Handley n’y consacre que quelques chapitres. Tout le reste est valable quelle que soit votre langue et vous aidera à améliorer vos textes.
Cela ne veut pas dire que les règles de grammaire sont secondaires.
Ni l’auteur ni moi ne partageons ce point de vue. Mais elles sont secondaires au fond de votre message et à votre capacité à comprendre vos lecteurs.
Si vous êtes le meilleur élève de grammaire française du monde mais que vous n’en n’avez absolument rien à carer de vos lecteurs et que vous écrivez pour honorer votre bien seul et triste nombril - vous n’irez pas très loin.
Si vous avez d’excellentes qualités d’empathie et de compréhension de vos audiences/interlocuteurs/clients…c’est merveilleux mais non, ce n’est pas une raison pour parler français comme Wejdene (“Bébé pour toi je peux dead”) ! Vous ne connaissez pas ?! C’est bien.
Bon, allons-y :)
29 - “Use real words”
🇫🇷 Utilisez des vrais mots, pas comme Wejdene
Ok, j’avoue ma traduction est fallacieuse. Et puis j’ai déjà défendu Aya Nakamura donc ce n’est pas très cohérent …
Mais en vrai, Ann Handley cite William Strunk et E. B. White qui disent à leurs lecteurs dans “The Elements of Style” :
“Ecrivez de façon naturelle… Optez pour un langage plutôt standard que complètement hors piste. En gros écrivez pour des vraies personnes, avec de vrais mots”
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[NDLR - Il ne s’agit pas ici d’utiliser un langage simpliste, basique ou pauvre. Il s’agit d’utiliser des mots qui permettent de faire passer un message clairement.
Vous pouvez avoir une ligne éditoriale bien à vous (en tant que marque ou entrepreneur) et une cible de niche. Mais même. Cela ne dispense pas d’être clair.
Je vois trop souvent des textes difficiles à avaler sous prétexte que leur auteur est “littéraire”.
Vous devez apprendre à faire passer des concepts approfondis et des idées denses, avec un langage lisible.]
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Ann Handley parle même de “résister à la tentation des buzzwords”, et de refuser “les clichés et le jargon”.
Qui ne sont pas des “vrais mots”. Mais des mots qui disent tout donc rien.
Exemple d’infamie (sortie du chapeau) :
“Donnez le meilleur de vous-mêmes afin d’exprimer votre plein potentiel au quotidien”.
Mais whhaaaaat does that mean ?? #BullShit
30 - “Avoid Frankenwords, Obese words and words pretending to be Something they’re not”
🇫🇷 Evitez les mots dignes de Frankenstein, les mots lourds et les mots qui essaient de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas.
“Courez le plus loin que vous pouvez de ces mots dignes d’une mascarade, en particulier ces noms qui se prennent pour des verbes ou des participes-présent”
L’auteur cite :
“Workshopping” : le sens de ce mot désigne l’action de faire un workshop (atelier ou séance de travail et de réflexion) ! Mais c’est un néologisme qui dilue le sens de l’action en question. C’est un peu comme si on disait “réunionner” en français ou du niveau de “la kiffance” pour désigner le fait de kiffer !
“Leverage” : il s’agit d’un verbe qui veut dire “créer un effet de levier”. Mais c’est un peu comme “scaler” (oui en plus c’est un mot anglais francisé, c’est encore pire). On comprend qu’il s’agit de démultiplier les résultats, de déployer ses forces mais c’est un mot qui donne l’impression de quelque chose d’énorme et de si vague à la fois, qu’il vaut mieux l’oublier. Et dire les vraies choses.
“Learnings” : le sens sous-entendu est “apprentissages” ou “leçons”. Mais si “learning” est le participe présent du verbe “to learn”, la transformation de ce participe présent en nom n’est pas correcte en anglais.1
Je vous propose de découvrir cette publication Linkedin dans laquelle j’avais demandé de partager les mots les plus “obèses” comme dit Ann Handley, autrement dit “gros comme une maison mais qui ne veulent rien dire”. D’autant plus qu’ils sont utilisés en anglais, par des français qui parlent (souvent) mal le vrai anglais.
31 - “Don’t use Weblish (Words you wouldn’t whisper to Your Sweetheart in the Dark)”
🇫🇷 N’utilisez pas de langage prémâché - ces mots que vous n’oseriez pas murmurer à l’oreille de votre chéri(e) dans le noir
Kikou LoL ? Non, vous n’aimez pas ?!
Ann Handley nous interpelle :
“Est-ce que vous diriez à quelqu’un à qui vous tenez : “Tu es ma ressource numero 1” et pas plutôt : “Je ne sais pas ce que je ferais sans toi” ?
ou diriez-vous encore :
“Je n’ai pas la bande-passante pour faire telle ou telle chose” ou bien “Je n’ai pas… le temps” ?
Ces exemples sont saisissants non ? Pourquoi faire insensé quand on peut dire les choses telles qu’elles sont ?
“Ces expressions sonnent comme si elles étaient prononcés par un robot, et non par un humain avec un cerveau, une âme et vous savez…ce sang là, qui coule dans nos veines”
32 - “Know the Difference between Active and Passive Voice”
🇫🇷 Faites la différence entre la voix active et la voix passive
Ah, point très important que vous retrouverez dans tous les livres de copywriting.
“La plupart du temps il est préférable d’utiliser la voix active plutôt que la voix passive. Non pas que la voix passive soit incorrecte mais vous améliorerez considérablement le peps de vos textes en utilisant la voix active.”
Exemple du livre (vous m’en avez demandé plus !) :
Voix passive (à éviter donc) : “La video a été édité par un mec qui s’appelle Hibachi”
Voix active (à privilégier) : '“Un mec du nom d’Hibachi a édité cette video”
Autre exemple (BILS) :
Voix passive : “Cette offre d’emploi a été écrite par un fou furieux qui cherche un junior avec 15 ans d’expérience”
Voix active : “Un fou furieux à la recherche d’un junior avec 15 ans d’expérience - a écrit/est à l’origine de/est l’auteur de - cette offre d’emploi”
33 - “Ditch Weakling Verbs”
🇫🇷 Débarrassez-vous des verbes gringalets
“Dégagez les verbes faiblards au profit de mots forts, si vous voulez insuffler de la vie dans vos textes”
(…)
“Avec des verbes forts, vos phrases prennent vie; elles se mettent à battre en rythme”
Exemple du livre :
Au lieu de : “Cela semble être une bonne idée, bien que de mauvais goût, de mettre un QR code sur la tombe d’un être cher”
Essayez plutôt : “Cela semble être une bonne idée, bien que de mauvais goût, de graver un QR code sur la tombe d’un être cher”
[NDLR : je vous avais dit que l’auteur avait de l’humour. Particulier certes]
Autre exemple (BILS) :
Au lieu de : “Je veux avoir plus de réactions sur Linkedin ”
Essayez plutôt : “Je veux être plus engageant sur Linkedin”
Ok, en plus dans ce dernier exemple on passe carrément de “l’avoir” à “l’être”. C’est presque triché. Mais vous saisissez l’idée ?
Si vous pouvez utiliser un “verbe expressif” comme dirait l’auteur, pourquoi utiliser un verbe générique ou mou ?
Plutôt que : “je me suis coupé le doigt”, dites “je me suis tailladé le doigt”, c’est plus parlant, on visualise mieux…
Plutôt que : “ce livre liste les bases du copywriting”, préférez : “ce livre révèle les bases du copywriting”, c’est plus explicit et plus attractif de découvrir un texte que de le dérouler machinalement comme on lirait les lignes d’un ticket de caisse avec des yeux mi-clos. (← Ceci est une analogie, vous noterez l’effort ? Cf. point 19 de la section I. - “Use familiar Yet Suprising Analogies”)
Oh et j’oubliais. L’auteur précise que comme pour tout conseil d’écriture, il faut éviter de les appliquer à l’excès.
Vous n’allez pas non plus introduire QUE des verbes forts dans vos phrases qui risqueraient de péricliter sous le joug de la surcharge linguistique.
😱
34 - “Ditch Adverbs, Except When They adjust the Meaning”
🇫🇷 Débarrassez-vous des adverbes, sauf s’ils apportent une nuance de fond
Ann Handley précise qu’un adverbe qui peut être supprimé est souvent associé à un verbe faiblard qui n’apporte pas beaucoup de punch à votre phrase.
En gros dans ce cas, vous pouvez carrément virer les deux (l’adverbe qui ne. sert à rien et le verbe faiblard) et les remplacer par un seul verbe auto-suffisant.
Exemple : “La production a augmenté rapidement” → “La production a bondi/s’est envolée/a explosé”
35 - “Use clichés only once in a Blue Moon”
🇫🇷 Utilisez les clichés une fois tous les 36 du mois [Transcréation à nouveau. Parce que “Une fois toutes les lunes bleues” c’est pas simple comme idée !]
“Un cliché est une métaphore ou une comparaison surfaite; une pensée peu originale”
Les clichés ne sont probablement pas ceux auxquels vous pensez.
Par exemple, l’auteur dénonce l’expression “gravir les échelons du succès”, qui est franchement plate ou “rouler sur l’or” pour parler d’une personne riche.
Mais…parfois, seulement quand ils permettent d’imager une idée précise et d’apporter une note universelle à votre texte, les bonnes vieilles phrases “clichés” peuvent être utiles.
Par exemple :
“Retour à la case départ [phrase toute faite] pour moi après 15 ans de salariat, je reprends les études !”
ou,
“Se remettre en question : oui, jeter le bébé avec l’eau du bain [phrase toute faite] à chaque fois : non. Ne gâchez pas vos efforts, jouez sur la puissance des intérêts composés !”
36 - “Avoid these mistakes marketers make”
🇫🇷 Evitez ces erreurs typiques que font les marketeurs
[NDLR : non, le marketing n’est pas absolument “mal”.]
“Ils (les marketeurs et professionnels du business) sabrent trop souvent la clarté de leur message sous pretexte de vouloir paraître expert (pensée floue, clichés, jargon, élucubrations, etc.)”
Les exemples donnés dans le livre sont propres à la langue anglaise, mais en forçant le trait en français on peut citer ces exemples :
“Quand il s’agit de considérer le fait que…” → “Si on considère..”
“Un nombre relativement élevé de…” → “De nombreux…
“Le même niveau de difficulté …” → “Autant de difficulté”, “aussi difficile”
“Malgré le fait que cette rentrée soit complexe…” → “Bien que cette rentrée soit complexe”
Bref, ces exemples vous paraitront peut-être exagérés. Mais ils sont assez réalistes, en fait. Malheureusement ?
Retenez une chose : essayez d’exprimer votre pensée (aussi complexe soit-elle) de la manière la plus claire et fluide possible.
37 - “Break Some Grammar Rules (At least these Five)
🇫🇷 Contournez certaines règles de grammaire - au moins ces cinq là
Les 5 règles citées par l’auteur viennent du cadre scolaire anglo-saxon mais 3 d’entres elles s’appliquent bien au monde francophone.
Règle #1 - Commencer ses phrases par “Et”, “Mais” ou “Parce que”
Règle #2 - Scinder une phrase en plusieurs fragments.
Règle #3 - Ne pas écrire un paragraphe d’une seule phrase.
Exemple issu de mon site BILS contournant ces 3 règles (enfreintes allègrement) :
[Accroche 👇]
Je suis sûre que votre offre repose sur une superbe idée.
[Suivie de phrases uniques sur leur ligne, dont une commençant par “mais” 👇]
Mais nous sommes dans une économie de l’attention (saturée).
Avoir de bons produits ou services ne suffit plus.
Il faut incarner des valeurs, un avenir, un univers – dans lequel votre audience, votre communauté ou vos clients auront envie de vous suivre.
PS. : j’aime scinder les phrases en utilisant le tiret “-”, qui est moins abrupte que le point “.”
Mais j’aurais pu écrire : “Il faut incarner des valeurs. Un avenir. Un univers. Dans lequel votre audience, votre communauté ou vos clients auront envie de vous suivre.
38 - “Learn Words You’re Probably Misusing or Confusing with Other Words”
🇫🇷 Retenez ces mots que vous utilisez probablement mal ou que vous confondez avec d’autres
Ce chapitre est 100% anglophone. Mais je vous ai dégoté quelques exemples ailleurs, en français. L’auteur pointe ces mots qui se ressemblent à l’oral mais qui ne veulent pas dire la même chose et qui sont utilisés n’importe comment.
On parle de “paronymes”2
Exemples :
Amoral “sans morale; étranger à la morale” versus immoral “contraire à la. morale”
Ennuyant «qui provoque un sentiment de lassitude», versus ennuyeux “préoccupant”
Adhérence “attache” versus adhésion “accord”
Éruption “jaillissement” versus Irruption “entrée soudaine”
Retenez une chose : il n’y a jamais de honte à avoir un dictionnaire sous la main. C’est plutôt une honte de ne jamais l’ouvrir.
39 - “Scuse me While I Kiss This Guy”
🇫🇷 Déformation des paroles “Scuse me While I Kiss The Sky” de Jimi Hendrix
En anglais on appelle ça un “mondegreen” - une sorte de calembour en fait ! Ce sont des phrases qui à l’oreille peuvent s’interpreter différemment de ce qui est écrit.
“Scuse me While I Kiss This Guy” a souvent été chanté à la place des véritables paroles d’Hendrix qui sont : “Scuse me While I Kiss The Sky.”
C’est plutôt fun !
Ann Handley évoque aussi d’autres jeux de mots :
Malapropismes : fait d’employer volontairement un mot à la place d’un autre, mais qui lui ressemble, pour créer un effet d’humour.
Exemple :”Je suis putréfié d’étonnement” au lieu de “Je suis pétrifié d’étonnement”
Contrepétries : inversion de sons dans une phrase.
Exemple : “Il ne faut pas chourrer le bien du voisin” → “Il ne faut pas bourrer le chien du voisin” (Je vous en ai pris une mignonne, il y en a des épicées)
L’auteur insiste sur le fait que le langage est mouvant, fluide et que les mots sont aussi fait pour que l’on joue avec :) Je suis tellement…d’accord <3
[NDLR : j’aborde cette notion de jeu dans mon livre “Affuter sa plume tout en restant soi”, Chapitre 7 : “Faites-vous des exercices de style ?”]
40 - “Limit Moralizing”
🇫🇷 Flirtez avec les limites de la moralisation - sans les franchir
Ce dernier point est intéressant et subtil.
“Délaissez les tons péremptoire et moralisateur, parce qu’ils dégagent une condescendance inutile. Faites par exemple attention aux expressions comme : ”N’oubliez pas que…”; “Ne…jamais”; “Surtout évitez de”; “Rappelez-vous de…”; et la pire selon l’auteur “Rappelez-vous toujours de…”
Il y a une ligne fine entre un texte dogmatique et un texte didactique.
Vous pouvez exprimer de l’énergie et de l’autorité tant que le lecteur n’a pas l’impression de crouler sous les injonctions ou les interdictions.
Section III - “Storytelling”
“Le storytelling appliqué au business n’est pas une histoire de conte de fées.
C’est raconter comment votre business (produits ou services) existe dans la réalité; qui vous êtes et ce que vous faites pour (…) ajouter de la valeur à la vie des gens, réduire leurs problèmes, alléger leurs efforts les plus pénibles et rencontrer leurs besoins”
41 - “Tell How You’ll Change the world”
🇫🇷 Racontez comment vous allez changer le monde
“Raconter la plus grande et belle histoire possible est relativement facile, mais raconter une histoire vraie d’une manière intéressante est à peu près aussi agréable que de donner un bain à un chat”
Voici 5 éléments utiles pour élaborer une histoire qui embarque :
Votre histoire doit être vraie
Votre histoire doit rejoindre la réalité humaine
Votre histoire doit être originale [NDLR : qu’est ce qui fait que ça ne peut être que votre histoire et pas celle de quelqu’un d’autre dans votre secteur ?]
Vos clients doivent être les héros (ou du moins les grands gagnants) de votre histoire
Votre histoire doit raconter quelque chose de plus grand qu’elle même. Elle doit s’inscrire dans votre “why” (votre raison d’être) et être accordée avec votre vision business long terme.
L’auteur conclue avec ces lignes :
“Comment allez-vous changer le monde….même un peu ? Comment allez-vous le rendre meilleur ?”
42 - “Tell the Story only You can tell”
🇫🇷 Racontez une histoire que seul vous pouvez raconter
L’auteur interpelle son lecteur :
“Ne dites-pas me qui VOUS êtes, dites-moi pourquoi vous pourriez compter pour MOI”
“Commencez par raconter l’histoire que seul vous pouvez raconter, parce qu’il y aura toujours des meilleures plumes que vous ou des gens plus brillants. Il y aura toujours des gens meilleurs que vous sur un sujet ou un autre - mais il n’y a que vous qui puissiez être…vous.”
43 - “Voice and Tone”
🇫🇷 Voix et ton
“La voie de votre marque est l’expression de sa personnalité et de son point de vue.”
[NDLR : votre voie est reliée à votre identité. C’est votre manière d’être et de voir le monde en tant que marque ou marque personnelle.
Exemple : BILS a une voie claire, réfléchie, drôle, spirituelle, liante.
“Votre ton est lié à la situation dans laquelle vous vous exprimez. Votre voix ne change pas [NDLR : puisque c’est votre identité], mais votre ton doit varier, selon les émotions que vous voulez véhiculer [NDLR : et le contexte]”
> Exemple : si nous poursuivons avec BILS, la voie BILS est “liante” dans l’absolu, mais le ton qui en découle peut être chaleureux, rassembleur, enthousiaste, motivant, compréhensif, émouvant…
> Exemple : si nous prenons la voie “drôle”, elle s’exprime par un ton parfois décalé, parfois bon enfant, parfois cérébral, parfois pince sans rire, parfois joueur…
> Exemple : pour la voie “réfléchie”, elle peut s’exprimer par un ton didactique, philosophique, profond, intime, confidentiel, affirmé, …
Définir votre voix et votre ton est très utile pour prendre la parole avec plaisir et cohérence - sans rigidité ni dispersion.
44 - “Look to Analogy instead of Example”
🇫🇷 Utilisez des analogies plutôt que des exemples
L’auteur cite Seth Godin :
“L’innovation c’est bien souvent l’action de prendre quelque chose qui a marché - là bas - et de se mettre à l’utiliser - ici”
Ce qu’Ann Handley dit dans ce chapitre est avant tout que si votre histoire doit être unique, dans son essence, vous n’avez pas besoin de chercher la manière la plus originale ou décalée de la raconter.
Elle conseille même au lecteur de s’inspirer abondamment de ce qui se fait d’attractif, de divertissant, de fédérateur, de convaincant, … dans un autre univers que le sien et de le décliner.
Vous voulez un exemple tout bête ?! Ok. HUBSPOT
En 2013, Hubspot a voulu mettre en page son rapport annuel de façon à peu près originale. Pour rendre son contenu un peu moins terrifiant d’ennui.
💥 La société a donc choisi de publier ses données dans un format magazine très “People”. La charte visuelle, les couleurs, la disposition des informations et des graphiques suivait les codes des magazines grand public et donnait littéralement envie de lire.
💥💥 Ann Handley conseille de ne pas se borner à son industrie et d’aller chercher des approches (pas forcément nouvelles) dans des registres complètement différents. Elles pourraient devenir réellement innovantes dans votre secteur.
(…)
Si je vous avais partagé tous les exemples, toutes les listes de conseils, toutes les références, toutes les figures de style, toutes les règles de grammaire et toutes les parties de ce livre - vous n’auriez pas eu le temps de tout lire. Pas envie d’y revenir pour finir. Pas l’espace mental pour appliquer certains conseils - vraiment - genre : demain (ou aujourd’hui), dans vos textes. Parce que c’est le but.
Il aura pourtant fallu 2 missives.
J’ai été particulièrement exhaustive et généreuse dans ces notes pour les offrir à un maximum de lecteurs (presque 1000 pour la dernière, on fait encore mieux cette fois ?!)
Ce qui arrive ce mois-ci y ressemble furieusement, en plus minimaliste.
Boum, Boum. 💙
🔏 Ce que contient le nouveau format BILS premium - riche et minimaliste :
1 - Les Nouvelles de l’Agora 🗞 par BILS [HEBDO]
Je vous envoie une sélection drastique de clés sur les sujets de l’écriture, du copywriting, du branding, des réseaux sociaux, de la philosophie et un passage à l’action concret à enclencher chaque semaine.
Dans quel but ? Semaine après semaine, - vous allez améliorer chacun de vos textes, mettre en place des routines d’écriture, affiner votre personal branding ou votre stratégie de marque, activer votre créativité et enrichir votre écosystème pro/perso.
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2 - L’Hydromel 🍯 BILS [MENSUEL]
Vous recevrez les notes concentrées d’un livre édifiant (élu par vos votes). Comme celui d’Ann Handley, par exemple (qui m’a pris une dizaine d’heures de lecture et au moins autant de notes).
Dans quel but ? Utiliser la substance efficace des meilleurs livres sur l’écriture, le copywriting, le fonctionnement du cerveau et des émotions, la réthorique, etc. pour transformer votre quotidien. Sans y passer des dizaines d’heures.
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3 - Les Conversations 🎙 BILS [MENSUEL]
Je vous dévoile l’interview à bâtons rompus d’une personne brillante et inspirante.
Dans quel but ? Activer des déclics et ouvrir des portes dans votre esprit, grâce aux témoignages de personnalités uniques.
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4 - L’Oikos 🏠 BILS [24/7]
Finalement, je vous donne accès au canal privé Telegram BILS dans lequel je publie (et vous commentez, si vous le souhaitez) - plusieurs fois par semaine.
Dans quel but ? Échanger, picorer (extraits de livres, citations), voter (jeux de mots), débattre (campagnes de pubs, naming, réseaux sociaux), demander des avis ou tout simplement observer.
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📨 Pour vous inscrire maintenant - sans engagement - 1 mois (9,90€) ou 1 an (99€) :
🎁 Pour offrir l’abonnement à quelqu’un que vous aimez (genre “beaucoup”, parce que BILS c’est de l’or vous m’avez dit !) :
💥 Pour combiner 3 mois de coaching Linkedin à 3 mois de missive premium :
“Encore merci pour tes retours, c'est vraiment magique .. . Je me sers de tes commentaires pour affûter aussi mes autres posts, et peser chaque mot. Pas toujours évident, mais ça devient de plus en plus plaisant. Et parfois comme ce matin, le post fait une jolie audience et c'est la cerise sur le gâteau !” (Tout dernier coaching BILS de cette semaine)
📖 Pour télécharger les notes intégrales du livre “Everybody Writes” (parties I, II et III) sous forme de mémo :
Wow, quelle missive. J’espère que vous avez apprécié ces notes. Je crois que oui au vu des chiffres du dernier envoi 😱 C’est toujours un bonheur pour moi de partir en quête du meilleur et de vous le partager.
Je souhaite vous retrouver nombreux du côté premium pour faire fourmiller l’Agora du web de vos talents.
Merci à Hanna G., ma plume soeur, qui me soutient à chaque fois que je doute (i.e. 3 fois par minutes); à ma précieuse famille à mes côtés tout au long de ces derniers mois qui feraient pâlir le parcours du combattant de l’Armée de Terre; à mon producteur…ah non c’est vrai, je n’en n’ai pas (encore).
Keep faith.* (*Je ne sais pas le dire en grec et ça sonne mieux en anglais) et φιλιά** (**Bisous, en grec 🦅 )
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