Où que vous soyez, je vous souhaite un joyeux lendemain de Noël 💙 🪄
Je vous épargne les « j’espère que vous avez été gâté(e)s » un peu « malaisants » si l’on considère que 10M de français(e) ont fêté Noël seul(e)s cette année1 et si l’on admet que pour d’autres, les retrouvailles familiales ne sont pas toujours paisibles.
Malgré tout, si les injonctions à voir absolument « de la magie » et « de la lumière » partout peuvent être oppressantes, il n’empêche que la fin d’année peut nous réserver son lot de journées apaisantes :)
Je ne sais pas ce que vous avez choisi de vivre mais de mon côté, j’ai délibérément opté pour quelques jours dans une abbaye.
D’une pour « casser le rythme » (voire les codes) de mois qui s’enchaînent au rythme de nos agendas blindés.
De deux pour lire et écrire ce que je ne trouverais l’énergie de lire et d’écrire à aucun autre moment de l’année.
Je suis persuadée que face à un monde qui s’accélère en tous points, l’acte délibéré de prendre le temps est une forme de résistance qui flirte avec la liberté.
Je suis persuadée que devant l’essor des IA et l’engouement pour les innovations technologiques fracassantes de notre temps, pas toujours synonymes de progrès pour autant : faire le choix de lire chaque ligne d’un livre (sans demander un résumé à son robot préféré) autant que d’écrire chaque ligne d’un texte (sans confier à une IA son processus créatif) sont des démarches d’émancipation.
Je suis persuadée que lorsque tout semble aller trop vite, l’Homme a encore le choix de dire « stop » et de ralentir.
Je ne vous cache pas que c’est difficile ! 😳
Vivre dans une abbaye même quelques jours est une parenthèse un peu brutale quand on vit « dans le monde », en « connexion » (parfois plus qu’en lien).
Tous mes automatismes reviennent à la charge chaque jour : ouvrir Linkedin, surfer sur les réseaux, vérifier mes e-mails, planifier, anticiper, échafauder.
Mais je ne flanche pas :)
Hormis cet espace d’écriture numérique ici et un carnet en papier que j’ai déjà noirci d’une vingtaine de pages manuscrites, je ne ressens aucune lutte véritable et j’apprécie énormément ce temps de « déconnexion » aka « recul ».
Quand j’ai annoncé ma coupure Vendredi dernier, certains m’ont d’ailleurs demandé si je « tiendrais le coup », se référant à leur propre incapacité à quitter leur écran plus d’une demie journée.
Non seulement je tiens parfaitement le coup mais je m’inquiète un peu de ce genre de remarques qui selon moi, devraient être des « red flags » 🚩 pour les personnes concernées !
C’est quand je réalise que je ne peux plus me passer de quelque chose (ou de quelqu’un ?) qu’il me semble urgent d’agir, non ?
Mais je ne juge rien ni personne. Je sais que c’est difficile.
En attendant, j’ai envie de vous faire un cadeau et de vous donner le choix de la prochaine édition BILS qui arrivera dans vos boîtes (ou vos applis) !
🎄Choix 1 : la 5e Correspondance BILS avec un spécialiste de la voix.
Dans chaque correspondance BILS, j’échange par écrit avec une personnalité triée sur le volet des univers de la communication ou de l’écriture et je publie sans retouches le fruit de nos explorations.
👉🏼 Pour cette prochaine correspondance, j’ai le plaisir d’écrire à : Dimitri Repérant → Conférencier et Coach Vocal.
Cette correspondance est riche et animée ! Dimitri et moi confrontons (avec respect et passion) nos visions de la « voix écrite » versus « voix parlée », débattons de la pseudo prépondérance de l’oral sur l’écrit et tenons bon à nos convictions tout en nous ouvrant à l’univers de l’autre !
(Spoiler : c’est un échange extrêmement intéressant et qualitatif !)
-
🎄Choix 2 : édition très spéciale « J’ai passé 72h dans une abbaye pour Noël, et … »
👉🏼 Je propose de vous livrer mon journal de ces 72h hors du temps. Entre réflexions, extraits de lectures, rencontres et conversations inattendues et même quelques sondages disséminés au fil du récit pour vous permettre d’interagir.
Je vous rassure, il y a présentement dans cette abbaye des personnes non croyantes et mon récit n’aura rien d’un exposé religieux mais tout d’une sorte de mini voyage initiatique.
Vous recevrez les 2 éditions quoiqu’il arrive mais je vous laisse le choix de celle qui vous arrivera en 1er 👀 (avant le passage en 2024).
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Je referme ici ce court message et je vous dis à très bientôt avec la 5e Correspondance ou le Journal de bord de mon Noel à l’abbaye, selon votre choix :)
J’ai également hâte de vous retrouver en 2024 pour toutes sortes de projets d’écriture, de storytelling, d’expression et d’émancipation par les mots. J’aimerais écrire aujourd’hui et/ou demain le Manifeste BILS pour 2024, tant que je suis encore « cloîtrée » et « au calme » :)
Je vous laisse avec cette superbe citation qui redonne du sens aux « histoires », souvent dévalorisées par le terme incompris de « storytelling » :
« Les histoires mettent en branle la vie intérieure, ce qui est d’une importance particulière lorsque cette vie intérieure est apeurée, coincée, acculée. Elles huilent les rouages, font monter l’adrénaline, nous montrent comment nous en sortir et taillent dans des murs lisses de grandes et belles portes, ouvertures conduisant au pays des rêves, à l’amour et au savoir, au retour à la vraie vie (…) »2
A très vite,
PS : n’hésitez pas à répondre à ce mail, je vous lis toujours avec plaisir.
PPS : si Noël a été pour vous un moment joyeux et vivant en famille, c’est merveilleux 💫
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❄️ Pour Noël je vous offre : le choix :)
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Chères lectrices,
Chers lecteurs,
Où que vous soyez, je vous souhaite un joyeux lendemain de Noël 💙 🪄
Je vous épargne les « j’espère que vous avez été gâté(e)s » un peu « malaisants » si l’on considère que 10M de français(e) ont fêté Noël seul(e)s cette année1 et si l’on admet que pour d’autres, les retrouvailles familiales ne sont pas toujours paisibles.
Malgré tout, si les injonctions à voir absolument « de la magie » et « de la lumière » partout peuvent être oppressantes, il n’empêche que la fin d’année peut nous réserver son lot de journées apaisantes :)
D’une pour « casser le rythme » (voire les codes) de mois qui s’enchaînent au rythme de nos agendas blindés.
De deux pour lire et écrire ce que je ne trouverais l’énergie de lire et d’écrire à aucun autre moment de l’année.
Je suis persuadée que face à un monde qui s’accélère en tous points, l’acte délibéré de prendre le temps est une forme de résistance qui flirte avec la liberté.
Je suis persuadée que devant l’essor des IA et l’engouement pour les innovations technologiques fracassantes de notre temps, pas toujours synonymes de progrès pour autant : faire le choix de lire chaque ligne d’un livre (sans demander un résumé à son robot préféré) autant que d’écrire chaque ligne d’un texte (sans confier à une IA son processus créatif) sont des démarches d’émancipation.
Je suis persuadée que lorsque tout semble aller trop vite, l’Homme a encore le choix de dire « stop » et de ralentir.
Je ne vous cache pas que c’est difficile ! 😳
Vivre dans une abbaye même quelques jours est une parenthèse un peu brutale quand on vit « dans le monde », en « connexion » (parfois plus qu’en lien).
Tous mes automatismes reviennent à la charge chaque jour : ouvrir Linkedin, surfer sur les réseaux, vérifier mes e-mails, planifier, anticiper, échafauder.
Mais je ne flanche pas :)
Hormis cet espace d’écriture numérique ici et un carnet en papier que j’ai déjà noirci d’une vingtaine de pages manuscrites, je ne ressens aucune lutte véritable et j’apprécie énormément ce temps de « déconnexion » aka « recul ».
Quand j’ai annoncé ma coupure Vendredi dernier, certains m’ont d’ailleurs demandé si je « tiendrais le coup », se référant à leur propre incapacité à quitter leur écran plus d’une demie journée.
Non seulement je tiens parfaitement le coup mais je m’inquiète un peu de ce genre de remarques qui selon moi, devraient être des « red flags » 🚩 pour les personnes concernées !
C’est quand je réalise que je ne peux plus me passer de quelque chose (ou de quelqu’un ?) qu’il me semble urgent d’agir, non ?
Mais je ne juge rien ni personne. Je sais que c’est difficile.
En attendant, j’ai envie de vous faire un cadeau et de vous donner le choix de la prochaine édition BILS qui arrivera dans vos boîtes (ou vos applis) !
🎄Choix 1 : la 5e Correspondance BILS avec un spécialiste de la voix.
Dans chaque correspondance BILS, j’échange par écrit avec une personnalité triée sur le volet des univers de la communication ou de l’écriture et je publie sans retouches le fruit de nos explorations.
👉🏼 Pour cette prochaine correspondance, j’ai le plaisir d’écrire à : Dimitri Repérant → Conférencier et Coach Vocal.
Cette correspondance est riche et animée ! Dimitri et moi confrontons (avec respect et passion) nos visions de la « voix écrite » versus « voix parlée », débattons de la pseudo prépondérance de l’oral sur l’écrit et tenons bon à nos convictions tout en nous ouvrant à l’univers de l’autre !
(Spoiler : c’est un échange extrêmement intéressant et qualitatif !)
-
🎄Choix 2 : édition très spéciale « J’ai passé 72h dans une abbaye pour Noël, et … »
👉🏼 Je propose de vous livrer mon journal de ces 72h hors du temps. Entre réflexions, extraits de lectures, rencontres et conversations inattendues et même quelques sondages disséminés au fil du récit pour vous permettre d’interagir.
Je vous rassure, il y a présentement dans cette abbaye des personnes non croyantes et mon récit n’aura rien d’un exposé religieux mais tout d’une sorte de mini voyage initiatique.
Vous recevrez les 2 éditions quoiqu’il arrive mais je vous laisse le choix de celle qui vous arrivera en 1er 👀 (avant le passage en 2024).
Je referme ici ce court message et je vous dis à très bientôt avec la 5e Correspondance ou le Journal de bord de mon Noel à l’abbaye, selon votre choix :)
J’ai également hâte de vous retrouver en 2024 pour toutes sortes de projets d’écriture, de storytelling, d’expression et d’émancipation par les mots. J’aimerais écrire aujourd’hui et/ou demain le Manifeste BILS pour 2024, tant que je suis encore « cloîtrée » et « au calme » :)
Je vous laisse avec cette superbe citation qui redonne du sens aux « histoires », souvent dévalorisées par le terme incompris de « storytelling » :
« Les histoires mettent en branle la vie intérieure, ce qui est d’une importance particulière lorsque cette vie intérieure est apeurée, coincée, acculée. Elles huilent les rouages, font monter l’adrénaline, nous montrent comment nous en sortir et taillent dans des murs lisses de grandes et belles portes, ouvertures conduisant au pays des rêves, à l’amour et au savoir, au retour à la vraie vie (…) »2
A très vite,
PS : n’hésitez pas à répondre à ce mail, je vous lis toujours avec plaisir.
PPS : si Noël a été pour vous un moment joyeux et vivant en famille, c’est merveilleux 💫
Marie
https://www.marieclaire.fr/,je-suis-seul-e-a-noel-5-idees-pour-passer-malgre-tout-de-bonnes-fetes,793384.asp
« Femmes qui courent avec les loups » - Clarissa Pinkola Estés