PS : ceci est mon hippogriffe 👆🦅
Notre rendez-vous évolue !
Vous recevrez désormais l’Edito BILS, les ressources et quelques bonus le soir d’une 1ère semaine; puis l’interview de notre invité spécial, un article ou un audio inédits, la semaine suivante.
Cela ne change rien au contenu et à la raison d’être de cette missive qui est de vous donner de l’envergure et du pouvoir par les mots.
Cela ne change rien à nos 4 piliers : l’identité, la signature, l’écriture, la créativité - qui sont le miroir de la vision BILS. Autant d’analyse et de stratégie que de créativité, de sensibilité voire d’art. Un mix nécessaire pour se connaître, s’affirmer, s’exprimer et grandir. En tant que marque et en tant qu’individu.
La seule chose qui change : un rendez-vous désormais hebdomadaire et votre missive habituelle répartie en 2 envois plus courts, pour mieux vous servir.
“On fait comme ça ?”
(ref. : Camille Lellouche dans son dernier spot pour l’Oréal, pour ceux qui font le lien. Pour les autres, vous le valez tout aussi bien)
Notre programme 🔥
Cette semaine :
1⃣ L’Edito - Comment savoir où on va si on ne sait pas ce que l’on aime ? Et comment savoir ce que l’on aime si on ne prend pas le temps de se l’avouer ?
2⃣ Ressources multimedia pour vous affirmer
3⃣ Maïeutique - Jouons là comme Socrate avec LA question qui secoue.
⭐️ Récemment sur LinkedIn
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La semaine prochaine :
4⃣ L’Interview “Identité” du cycle II 🎙 - Lumière sur Charles de Geofroy, co-fondateur d’EGREGORE
Charles était voué à devenir architecte. De lieux, d’habitats, de sites.
Il est devenu architecte d'entreprises. Parce que la “raison d’être” des entreprises ne peut pas se limiter aux lignes d’un statut.
Parce que l’identité forte et claire d’une marque est le garant de sa réussite.
Et aussi…parce que Charles croit beaucoup en l’Amour dans la sphère professionnelle. Pas celui que l’on raconte dans les couloirs.
Le vrai; celui qui invite au respect de l’Autre dans toute sa différence.
Seule voie possible pour sauver notre monde.
🗣 Edito : Allez. ❤️
Quand j’ai débuté en free-lance, je consommais des podcasts sur le sujet de la création de business à un rythme frôlant la boulimie informationnelle.
Parfois c’est précieux, parfois c’est trop.
Aujourd’hui j’ai largement réduit la cadence parce que mon exigence est plus élevée. J’ai appris à repérer ce qui pourrait me nourrir, me faire perdre du temps ou pire : me nuire.
C’est l’un des beaux fruits d’un travail identitaire approfondi. D’une crise existentielle même. Ou encore d’une maladie.
On apprend à filtrer, toujours plus finement. A choisir le meilleur et à repousser le pire.
A ne plus se laisser envahir.
Je vous dis cela parce que le lien entre choix et identité est évident mais aussi parce que je suis quand même retournée écouter un épisode du podcast « Génération Do it Yourself » (GDIY) après plus d’1 an de pause.
Cette fois il s’agissait d’un épisode vraiment pas comme les autres.
Mon radar s’est allumé.
L’interview met à l’honneur Olivier Goy, entrepreneur à succès multi récidiviste et patron de la société October, à qui l’on a récemment annoncé une maladie de Charcot.
Au delà du fait que sa réponse à cette annonce proche d’une condamnation m’ait clouée d’admiration, je voudrais mettre l’accent sur une chose.
Essentielle. Avec ou sans masque 😷
Déjà, il annonce mot pour mot, que la maladie est une punition suffisante et qu’il ne se punira pas une 2e fois en n’étant pas heureux.
Donc qu’il décide de l’être. Heureux. Point.
😳
Mais ensuite, il partage la 1ère chose qu’il s’est demandée, une fois le choc de l’annonce « un peu » mis de côté.
« Qu’est ce que j’aime faire dans la vie? »
Pas : qu’est ce que je fais ? Qu’est ce que je veux faire ? Qu’est ce que je sais faire ? Qu’est ce que j’ai besoin de faire ? Qu’est ce que je dois faire ?
Mais : qu’est ce que j’AIME faire ?
Vous le verrez particulièrement la semaine prochaine dans l’interview de Charles de Geofroy, co-fondateur d’EGREGORE; oser regarder sa singularité en face (donc ses aspirations viscérales) est une nécessité à tous les niveaux.
Intime comme entrepreneurial.
Charles vous partagera même sa vision de l’amour pur et sincère entre collègues et de la différence entre une « promesse » et une « raison d’être ».
Vous verrez que l’on peut avoir la meilleure stratégie du monde et le plus gros budget qui soit; si l’on s’abstient de définir une raison d’être forte et claire qui engage toutes les parties prenantes d’une entreprise et si on occulte l’amour dans la sphère professionnelle : on se plante.
On ne peut faire ni sans l’un, ni sans l’autre.
Mais pour ça il faut savoir qui on est. Sinon ça ne marche pas.
Alors en attendant l’interview pépite de Charles dont la vision vous donnera inspiration, envergure et foi en un monde plus juste, accordons nous le temps de cette missive pour oser le face à face.
Le cœur à cœur même.
J’élargirai encore plus le questionnement d’Olivier en ne vous demandant pas ce que vous aimez faire mais …
Ce que vous aimez, vraiment ?
Tout court. Ou tout long ☺️
C’est vous qui voyez.
Selon l’état de votre cœur 💓
Vous prenez une feuille blanche et vous lâchez votre fou ? (Ça c’est pour mes lecteurs québécois ❤️)
Chiche ?
Allez.
{L’épisode sur GDIY : « La vie, la maladie, le dépassement : memento mori »}
🎧 📰 🎥 Ressources pour vous affirmer
1 - Identité culturelle 🇺🇸 // 🇫🇷
L’autre jour j’ai vécu l’expérience d’une séance de BreathWork orchestrée par la très charismatique Susan Oubari. Le BreathWork est une technique de respiration assez remuante qui agit sur le corps et le mental de façon surprenante.
Quinquagénaire, Susan a changé de vie après des années effrénées dans le monde exigeant et parfois déshumanisé de la mode.
Au cours de l’un de ses longs ateliers (jusqu’à 3h), dans lesquels elle partage généreusement tout ce qui peut faire grandir ses interlocuteurs, Susan a dit une phrase que je n’ai pas oubliée.
“En France, vous dites : “je suis stressé(e)”;
Aux USA, on dit “i’m so excited” !”
C’est tellement simple. Tellement basique. Mais tellement puissant comme différence.
On a tous, forcément entendu au moins une fois un américain dire “i’m really excited to be here”. Forcément. C’est LA phrase américaine standard ! Parfois c’est blasant d’ailleurs ! On se dit qu’ils ne savent pas dire autre chose !
Mais… je me remémore mes 2 années de vie sur la côte Est entre 8 et 10 ans et je repense à l’éducation dispensée dans mon école primaire.
TOUT dans la culture américaine converge vers l’empowerment individuel (“l’empuissancement” pour ceux qui n’aiment pas l’anglais).
Chaque individu doit croire en lui, avoir confiance, oser prendre la parole, exprimer ses opinions et prendre sa place.
Bien sûr la culture américaine est pleine de carences à d’autres niveaux, mais de ce côté là, nous avons tout à leur envier en France.
Et comme la culture imprègne forcément notre identité donc nos croyances et nos comportements, je vous propose tout simplement de commencer par en prendre conscience.
Puis quand vous serez prêts, d’oser repérer les réflexes culturels de la langue française qui ne vous servent pas et de les remplacer par des expressions qui transformeront votre regard sur les choses.
J’ai “hâte” que vous me disiez ce que vous en pensez ;)
2 - L’identité à l’heure du Deep Fake
Vous avez probablement vu cette vidéo passer sur votre fil Linkedin ou dans l’actu.
C’est l’illustration parfaite d’un “Deep Fake”.
Le mot “Deep Fake” est un combo entre “Deep Learning” (apprentissage par intelligence artificielle) et “Fake” (faux) pour désigner une video ou un enregistrement audio altérés de façon affreusement crédible.
A partir de là, la voie est grande ouverte, n’importe qui peut se filmer faisant et disant n’importe quoi, sous le visage et la voix d’une autre personne (connue si possible, sinon c’est moins drôle !)
Tom Cruise en a récemment été la cible sur Tik Tok et le résultat est dingue.
Cette technologie est déjà au point et va de toute évidence nous demander une vigilance supérieure face aux intox et à ce qui se viralise dans les media (sociaux ou non).
Il faut donc en retenir 2 choses :
L’identité de chacun est mise en danger par le “Deep Fake” qui peut détourner les propos et gestes de n’importe qui n’importe comment. Les risques de diffamation, de manipulation de l’opinion public et de désinformation sont réels. Votre meilleur arme est de muscler votre sens critique pour rester libre. Vous êtes au bon endroit pour cela.
Face à ces nouvelles technologies totalement subversives, réfléchir à son identité de marque et/ou d’individu est plus que jamais une nécessité. Notre invité Charles de Geofroy nous en parlera dans son interview la semaine prochaine et ira même jusqu’à distinguer “singularité” et “identité”.
Vous avez compris le message : nous ne pouvons pas combattre les Deep Fake ou changer notre culture native mais nous pouvons réfléchir à qui nous sommes aujourd’hui et le cultiver pour garder la main sur le sens de nos vies.
❓Maïeutique : la question de Socrate qui remue
Terminons par un brainshaker.
Quels sont les 5 traits ou caractéristiques qui font de vous (et/ou de votre marque) une personne singulière ?
Pour compter, ces traits doivent vous rendre :
Fier(e) (avec un peu ou pas d’efforts)
Rare
Reconnaissable
Précieux
L’exercice de la feuille (bientôt plus) blanche vous attend.
Vous me direz si c’est un exercice qui coule de source pour vous ou si vous vous êtes arraché les cheveux…
⭐️ Récemment sur Linkedin…
Exercices de style
On a punchliné ensemble 🥊
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PS - Je n’abandonnerai pas les chiffres romains, moi. Nous sommes bel et bien dans le cycle II. C’est tout.
PPS - Je lis vos avis, vos envies, vos rêves et/ou problématiques d’écriture sur marie@benditlikesocrate.com
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Votre prochaine missive vous parviendra le 8 avril (si vous avez bien suivi 😆) et vous découvrirez les pépites partagées par Charles de Geofroy (là aussi, j’ai du le teaser au moins 10 fois 🧙🏻♀️ )
💙🦅
Vous avez aimé cette missive ? Partagez-là à la 1ere personne à qui vous pensez si je vous dis … « singularité » ! 🦋