Chers tous, je suis Marie : bienvenue chez Bend it Like Socrate (aka BILS) !
📮 Edition #34
Le pilier BILS au 💙 de l’édition : LES MOTS
Le sujet de la semaine : cette 34ème édition reprend un sujet qui revient souvent dans les conversations privées que j’ai la chance d’avoir avec vous. Particulièrement ces dernières semaines (au sujet de l’évolution premium de cette missive).
Comment pourrais-je formuler ce sujet simplement sans le dénaturer…(j’hésite encore) :
“Le pouvoir des mots ?” - non c’est un peu trop vague.
“La puissance des mots justes ?” - c’est un enjeu réel mais le concept de “justesse” reste relatif. Juste par rapport à quoi ? à qui ?
L’efficacité des techniques de persuasion ? - autre vrai sujet, mais les techniques sont un outil. Pas une fin en soi.
… 🤯 🤯 🤯
Et quand je vous lis, je réalise que ce ne sont pas tant les outils qui vous manquent puisqu’il y en a partout. Ce sont d’abord la vision et le sens.
Que vous soyez rédac, copywriter, community manager, ingénieur en BTP, comptable, scientifique, conducteur de bus (par exemple) - épanouis ou en reconversion - vous avez tous envie de trouver une unité dans votre vie. Une congruence. Un “flow”. Entre vos convictions, vos paroles, vos actes et les personnes avec qui vous vivez/travaillez/interagissez.
Accumuler les compétences, les formations, les infos, les années… ne suffit plus. “Pour aller où ? Aller, où aller ?” (comme dirait Léa Paci 💙)
Vous voulez mettre du ciment entre toutes les briques éparses de votre quotidien. Puis bâtir des ponts pour pouvoir passer d’une rive à l’autre paisiblement, sans avoir à systématiquement “choisir votre camp (ou votre rive)” - définitivement - à coup de nage poussive.
Au delà de l’image poétique, vous exprimez une réalité commune.
Les polémiques, les clivages, les pour/anti symptomatiques d’une vision dominée par le “OU” doivent laisser la place aux discussions, aux échanges, aux rencontres, aux enrichissements mutuels et à une vision portée par le “ET”.
Pour cela, il faut avoir les idées claires et les mots qui les soutiennent (ou les prolongent).
Voici 3 points que je vous propose de parcourir ensemble (j’emploie des chiffres grecs parce que je la joue comme Socrate 😊) pour vous inciter à utiliser les mots de votre quotidien comme un levier d’harmonie, de grandeur, de cohérence, de changement, de libération. Ligne après ligne.
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α. “Je n’ose pas partager ma vision du monde”
β. Les mots plus forts que les images ?
γ. 8 conseils pour bâtir des ponts entre les nombreuses rives de votre vie
L’Edito qui vous arme ✍️
α. “Je n’ose pas partager ma vision du monde”
Pourquoi ce titre ? Parce que c’est un verbatim en fait. Que j’ai reçu en MP.
Coucou à toi si tu te reconnais 💙 Et merci +++
Vous le savez : la frontière entre l’avis et le jugement est mince.
Certains sont des adeptes de pensée critique; d’autres voient le moindre élan de subjectivité comme une source possible de conflit.
Il est devenu difficile de se sentir libre de partager sa propre vision du monde tant la polémique menace d’exploser au moindre mot de travers.
Le problème, ou plutôt, la réalité, est que n’importe quel mot peut être perçu de travers par n’importe qui. Même avec le plus grand soin du monde, vous aurez du mal à ne froisser personne; à ce que tout le monde vous comprenne de façon limpide; à faire passer un message beau, fort et clair auprès de 100% de vos interlocuteurs.
Même en étant parfaitement consensuels ! Certains vous le reprocheront et vous taxeront de manque de courage ou de fadeur.
Vous ne maîtriserez jamais entièrement l’état dans lequel se trouve chaque personne qui vous lit ou vous écoute. Ce qu’il vit intimement à ce moment là. Ses besoins, ses conflits intérieurs, ses paradoxes, ses désirs, ses peurs.
Vous pourrez vous engager sur le chemin de l’empathie et faire preuve d’une sincère volonté de chercher à comprendre cet “autre”, le plus possible.
Vous pourrez régulièrement poser des questions aux personnes avec qui vous interagissez pour prendre leurs pouls et palper leur état d’esprit du bout de votre plume, de votre clavier ou même “en vrai”.
Vous pourrez aussi vous efforcer de rester humble et accepter de vous remettre en question pour être toujours un peu plus respectueux, plus ouvert, plus juste.
Mais…vous ne pourrez jamais ni satisfaire, ni plaire, ni enrichir, ni réjouir, ni faire réfléchir, ni intéresser, ni …. - tout le monde.
Donc…
Ne pas oser exprimer votre vision du monde ne vous protègera d’aucun risque (même quand on ne dit rien on peut être critiqué) mais vous en fera courir un certain. 🚨 Celui de ne pas prendre la place que vous méritez pour oeuvrer.
PS - oser exprimer sa vision du monde est pertinent dans une optique de construction (d’audience, de communauté, de prospects, d’équipe, de vie de famille, de couple, etc.) - cela se réfléchit, se structure, se travaille. “Oser” ne veut pas dire “élucubrer”, “diverger sans limites” ou “lâcher les chevaux à l’arrache et emmerder le monde quoiqu’il pense” :). Mais il y a des voies de liberté personnelle qui se marient bien avec les besoins du collectif.
β. Les mots plus forts que les images ?
Je parcourais le magazine “Respire”, affectueusement offert par ma soeur la semaine dernière (à l’occasion d’un certain 11 septembre anniversaire…le mien (aussi) 🙄) - et j’ai été interpellée par ce titre et ce chapô.
“Découvrez le monde à votre façon”
Si vous partez en exploration cette année, que ce soit près de chez vous ou plus loin, n’oubliez pas d’emporter un carnet et un stylo.
Au début je me suis dit que c’était une invitation au voyage. Quoi de plus désirable actuellement ? Une invitation à croquer les paysages ou à déposer quelques mots intimes sur le papier ?
Mais l’article va beaucoup plus loin et ose un parti pris qui m’a énormément plu.
L’auteure parle de ces séjours qui transforment parfois notre vie entière tant ils peuvent modifier notre regard sur le monde. Pour le meilleur. Mais elle va plus loin et évoque la manière dont une photo numérique capture des couleurs, un instant, un angle, en deux dimensions - allant parfois jusqu’à nous priver de vivre l’expérience en question tant nous la considérons à travers l’écran de notre appareil.
Alors que … mettre des mots sur un moment vécu ouvrirait des portes bien plus larges.
L’écriture n’est pas un art en deux dimensions. Ni même en trois d’ailleurs. Les mots ne se posent pas sur le papier parce que l’on a appuyé sur un bouton. Ils exigent d’avoir saisi toute la profondeur d’une scène : de ses qualités les plus sensorielles (odeurs, température, sons, etc.) aux émotions, sensations ou aux souvenirs qu’elle déclenche chez nous voire chez ceux qui nous entourent.
Les mots sont un effort. Au début. Mais un effort qui vaut la peine.
“Peu importe où vous allez (le plus lointain n’est pas toujours le plus intéressant), l’important c’est que ce soit plein de vie. L’écriture, quelle qu’elle soit, est un moyen de rester en éveil et aussi vivant que lorsque l’on vient de tomber amoureux” ( Pico Iyer)
Sans opposer l’image à l’écriture, il est intéressant de savoir choisir de quelle manière on souhaite vivre une expérience. Sous l’angle de l’image ou celui des mots. Et de réaliser à quel point décrire une scène, un évènement ou…exprimer sa vision du monde, à travers des publications Linkedin, des articles, un manifeste de marque ou une tribune (que sais-je encore ?) - est une manière très structurante d’aborder le vivant. Et de le rester.
γ. 8 conseils pour bâtir des ponts entre les rives de votre vie
Je vous propose en réalité de répondre à 8 questions, plutôt que de suivre “8 conseils”. Cela vous amènera à envisager les réponses qui vous conviennent le mieux ou du moins, à amorcer une réflexion qui portera des fruits à un moment ou à un autre :
Qui/Que voulez-vous apporter au monde ? [En une phrase]
Quels sont vos talents ? [Top 5]
Êtes-vous convaincus que ces talents ont de la valeur ?
Si vous n’aviez pas peur du jugement des autres, à quoi ressemblerait votre ligne éditoriale (personnelle ou celle de votre marque) ? [Quelles tonalités ?]
Quelle est la pire chose qui pourrait vous arriver si vous osiez exprimer votre vision du monde à l’écrit - publiquement ? [Vraiment la pire !]
Quels sont vos “territoires d’expression” ? - Cet edito est dédié au sujet des “territoires d’expression”, si vous avez besoin de creuser [3-4 max]
Que se passerait-il si vous renonciez à partager votre vision du monde (dans votre milieu pro, perso, sur les réseaux sociaux) - dans 3 ans ? Dans 10 ans ? A la fin de votre vie ?
Qu’est ce qui vous fait le plus défaut aujourd’hui pour avoir une vie harmonieuse ?
Si vous voulez répondre à l’une ou l’autre de ces questions (en particulier la 8ème) par mail - je vous lirai avec joie, discrétion (i.e. confidentialité) et me ferai un plaisir de vous répondre.
[La fonction “répondre” fonctionne sur ce mail]
C’est tout, pour le moment 💙
Cliquez sur l’image (ou sur ce texte) et répondez-moi (pleasssssse) en 40 secondes montre en main :)
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