C'est une belle journée pour se rappeler que les mots sont d'une puissance folle si et seulement s'ils sont suivis par des actes. 🗳
Dans "Le goût du risque", Andrea Marcolongo, Patrice Franceschi et Loïc Finaz nous mettent en garde.
On ne peut pas faire n'importe quoi avec le langage.
Par exemple :
✅ Si je connais le mot "liberté", je peux penser ma propre liberté et celle des autres, parce que la liberté est un principe fondamental de l’existence humaine.
✅ Si je sais nommer la "colère" qui m’habite, je suis en capacité d'associer ce mot à ce que je ressens.
✅ Si je connais le mot "vie", je peux me relier à ce qu'elle représente et à ce que cela implique de l'empêcher comme de la protéger.
Chacun de ces mots a du sens parce qu'il désigne le réel.
Doit-on en conclure qu'il "suffit" de protéger notre vocabulaire ?
Oui, c'est une nécessité. Mais c'est insuffisant.
Les mots ne peuvent pas être des outils de spéculation.
Dans leur ouvrage, les 3 auteurs sont sans appel :
Il est dangereux de penser qu'en jouant avec le langage, en le manipulant, en l'inventant - même, on peut agir sur la pensée.
❌ L'écriture inclusive par exemple, n'a aucun sens si la société n'évolue pas en profondeur pour améliorer la vie des femmes.
❌ Le tutoiement n'a aucun sens si la proximité avec l'autre n'est pas réelle.
❌ Le jargon du "management positif" ou de la "bienveillance", n'a aucun sens si les pratiques humaines en entreprise ne suivent pas.
Les mots nous aident à penser notre réalité MAIS ils n’ont de sens QUE s’ils trouvent un écho dans cette réalité.
Aucun mot ne peut créer une réalité "de novo".
Il ne peut que s’y associer si elle lui préexiste et ainsi ouvrir le champ de conscience de l’humain qui le connaît et le prononce.
Protégeons donc notre vocabulaire. Protégeons notre esprit de vérité. Protégeons les mots qui accompagnent la réalité.
🔵 Je viens de terminer une nouvelle formation en copywriting. La formatrice m'a fait halluciner. À chaque fois qu'elle trouvait un post excellent", je le trouvais nul. Ah bon, pourquoi ?
🔵 À chaque fois que vous demandez à une IA décrire à votre place, vous crachez sur l'une des plus grandes forces de l'humanité : l'expérience. (La Vie, quoi). Et si je veux gagner du temps ?
🔵 J’ai acheté la formation d’un créateur de contenu dont je déteste le contenu. T’es maso ? Non, stratège.
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🗳️ C'est le moment de vérité.
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⚡ Bonjour chères lectrices et chers lecteurs,
C'est une belle journée pour se rappeler que les mots sont d'une puissance folle si et seulement s'ils sont suivis par des actes. 🗳
Dans "Le goût du risque", Andrea Marcolongo, Patrice Franceschi et Loïc Finaz nous mettent en garde.
On ne peut pas faire n'importe quoi avec le langage.
Par exemple :
✅ Si je connais le mot "liberté", je peux penser ma propre liberté et celle des autres, parce que la liberté est un principe fondamental de l’existence humaine.
✅ Si je sais nommer la "colère" qui m’habite, je suis en capacité d'associer ce mot à ce que je ressens.
✅ Si je connais le mot "vie", je peux me relier à ce qu'elle représente et à ce que cela implique de l'empêcher comme de la protéger.
Chacun de ces mots a du sens parce qu'il désigne le réel.
Doit-on en conclure qu'il "suffit" de protéger notre vocabulaire ?
Oui, c'est une nécessité.
Mais c'est insuffisant.
Les mots ne peuvent pas être des outils de spéculation.
Dans leur ouvrage, les 3 auteurs sont sans appel :
Il est dangereux de penser qu'en jouant avec le langage, en le manipulant, en l'inventant - même, on peut agir sur la pensée.
❌ L'écriture inclusive par exemple, n'a aucun sens si la société n'évolue pas en profondeur pour améliorer la vie des femmes.
❌ Le tutoiement n'a aucun sens si la proximité avec l'autre n'est pas réelle.
❌ Le jargon du "management positif" ou de la "bienveillance", n'a aucun sens si les pratiques humaines en entreprise ne suivent pas.
Les mots nous aident à penser notre réalité MAIS ils n’ont de sens QUE s’ils trouvent un écho dans cette réalité.
Aucun mot ne peut créer une réalité "de novo".
Il ne peut que s’y associer si elle lui préexiste et ainsi ouvrir le champ de conscience de l’humain qui le connaît et le prononce.
Protégeons donc notre vocabulaire.
Protégeons notre esprit de vérité.
Protégeons les mots qui accompagnent la réalité.
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Marie - www.benditlikesocrate.com