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J’aime Linkedin. J’aime Substack. J’aime le web.
Mais pour trouver des conseils d’écriture de qualité, il faut s’accrocher.
Et ce n’est pas à coup de prompts sophistiqués que notre plume donc notre cerveau vont monter en puissance.
Que faire alors ?
En France, le clivage entre les Lettres, les Sciences et le Business est indécent. Il faut sans cesse choisir son camp. Un comble pour notre pays à l’Histoire si riche et diverse.
Heureusement, il existe des esprits hybrides du côté des Amériques. Celui de David Perrell entre autres, qui n’a pas peur de prononcer les mots “art” et “business” ou “style” et “ventes” dans une même phrase. Le pire, enfin plutôt, le meilleur : c’est qu’il a un succès fou.
Comme quoi vous voyez, tout n’est pas perdu.
Encore faut-il être à l’aise avec l’anglais.
Dieu merci, j’ai cette facilité. Quand mes parents m’ont arrachée à ma vie française à 6 ans pour m’embarquer avec eux aux USA dans le Maryland, je n’étais pas folle de joie, mais il n’y a pas un jour depuis où je ne mesure pas la chance que j’ai de parler 2 langues. C’est un peu comme parler 2 univers.
Ce mois-ci, je vous propose 12 conseils d’écriture en diamant brut que j’ai extraits du dernier épisode de l’émission Youtube de David Perell :
”171 Years of Writing Knowledge in 90 Minutes”1
12 pointures internationales de l’écriture parlent en anglais pendant 90 minutes - que je distille à mon tour en français en 12 points ultra synthétiques, répartis par thèmes : avouez que c’est un bon deal :)
Pour vous laisser le temps de lire et d’intégrer chaque point, je répartis ces conseils en 2 envois :
Cette semaine :
Conseil n°1 - Comment donner vie à vos histoires (Amor Towles)
Conseil n°2 - Pourquoi votre histoire a besoin d’un thème universel (Robert Greene)
Conseil n°3 - Pourquoi une grande histoire est une histoire avec un enjeu sérieux ? (Shaan Puri)
Conseil n°4 - Utiliser les figures de style pour écrire des textes que l’on ne peut pas oublier (Mark Forsyth)
Conseil n°5 - Pourquoi les gens aiment les personnes qui les font rire ? (Scott Galloway)
Conseil n°6 - Pourquoi vos mots en disent plus sur vous que vous ne croyez (Richard Powers)
+ 6 nouveaux conseils dans 10 jours.
Let’s Go 💎
🎬 Section STORYTELLING
Conseil n°1 - Comment donner vie à vos histoires (Amor Towles)
▷ Décrivez chaque scène dans la peau de l’observateur de la scène pour éviter les clichés.
Si c’est une jeune fille de 8 ans qui descend les escaliers de sa maison pour se rendre dans la cuisine, vous n’allez pas décrire la musique “Love love me do” des Beatles à la radio, la porte ivoire du frigidaire et la lumière éblouissante de l’ampoule à 6500 degrés Kelvin.
Vous allez parler de ce que perçoit la jeune fille de la scène.
Elle va peut-être se réjouir à l’idée de voir sa mère cuisiner des petits pois surgelés qui sortent en bloc du sachet quand ils sont encore froids, puis qui ressemblent à des petites billes qui rebondissent sur le plan de travail et qui craquent sous la dent mais font un peu mal aux gencives quand ils commencent à se réchauffer.
➜ Immersion > Clichés.
Conseil n°2 - Pourquoi votre histoire a besoin d’un thème universel (Robert Greene)
▷ Si vous arrivez à raconter une histoire qui tourne autour d’un thème ou d’une espèce de morale universelle à laquelle l’humain se relie (la mort, l’amour, le pardon, la trahison, l’absence, l’abandon, etc.), vous passerez d’une narration banale à une narration qui fascine.
Tout dans votre histoire doit servir ce thème : les personnages, les odeurs, les textures, les ambiances, les émotions.
Ce que Robert Greene nous dit de précieux ici c’est de mettre le particulier au service de l’universel.
Vous partez d’une histoire qui vous concerne, vous décrivez un contexte précis, vous donnez à voir des scènes et à sentir des émotions qui immergent le lecteur dans votre monde, mais sans jamais vous détourner de ce thème universel que votre histoire sert.
Cette posture est magistrale dans l’écriture de romans mais vous n’imaginez pas à quel point elle concerne les prises de parole publiques sur les médias sociaux.
➜ Partir du personnel pour aller vers l’universel (= impact) > Partir du personnel et boucler sur du personnel (= ego trip).
Conseil n°3 - Pourquoi une grande histoire est une histoire avec un enjeu sérieux ? (Shaan Puri)
▷ On ne parle pas seulement ici de présenter un personnage face à un obstacle et de décrire son parcours (valable pour du storytelling de marque ou pour la backstory d’un leader d’opinion/entrepreneur). On parle d’exposer clairement l’enjeu d’un récit. Il faut un défi. Il faut un risque si l’histoire n’aboutit pas. Il faut un objectif qui compte.
Shaan Puri nous dit clairement que raconter vos merveilleuses vacances ou votre best life n’a aucun intérêt tel quel. Les gens s’en fouttent parce qu’il n’y a aucun enjeu.
Pour autant, un enjeu ne doit pas forcément être un truc énorme ou grave.
Il donne l’exemple d’un mec qui voudrait prouver à sa mère qu’il peut cuisiner des choux de Bruxelles et pour qui l’enjeu serait d’éprouver de la fierté (ou d’éviter la honte). Les faits sont banals mais l’enjeu les rend uniques.
➜ Raconter une histoire avec un enjeu (les gens accrochent) > Raconter des faits (tout le monde s’en fout)
🌀 Section STYLE
Conseil n°4 - Utiliser les figures de style pour écrire des textes que le cerveau ne sait PAS oublier (Mark Forsyth)
▷ Les figures de style sont des formats de phrase qui plaisent au cerveau et qui rendent un propos inoubliable
”Mon nom est Bond, James Bond” est une manière tellement bizarre de se présenter ! Pourquoi ne pas seulement dire “Je suis James Bond” ? Parce que la répétition de “Bond”, 2 fois correspond à une “diacope”. Et cette figure de style (comme toutes les autres), transforme une phrase banale en une phrase que l’on n’oublie jamais !
➜ Chaque quinzaine dans l’Atelier BILS, les membres reçoivent 2 briefs de posts Linkedin incluant une ou plusieurs figures de style à caser dans leurs posts. Pas pour se la jouer poète des temps modernes mais pour marquer les esprits au fer rouge.
Rejoignez-nous, la prochaine édition arrive Jeudi 16 janvier :)
Conseil n°5 - Pourquoi les gens aiment les personnes qui les font rire ? (Scott Galloway)
▷ L’humour crée une rupture de pattern irresistible dans un texte, surtout chez une personne dont ce n’est pas la marque de fabrique permanente.
Scott Galloway emploie cette technique en particulier à l’oral, au milieu d’un speech ou d’une formation académique. Personne ne s’attend à ce qu’il balance une blague ou une photo de ses enfants et lui au milieu d’une prise de parole.
L’effet est double : d’une la plupart des gens aiment rire, de deux, faire rire c’est remporter l’adhésion de l’autre (et pas que dans une relation amoureuse !)
À l’écrit c’est exactement pareil. Les personnes qui me lisent me disent souvent que je suis drôle mais si vous regardez mes posts, je ne le suis pas systématiquement. Parfois je suis très directe, parfois très analytique, parfois très philosophe. L”humour n’est jamais systématique dans ma ligne éditoriale parce que je ne suis pas humoriste et parce que je pense qu’il y a un risque à vouloir être drôle à tous les coups. En revanche, c’est un ingrédient dont je ne pourrais jamais me passer.
➜ Touches inattendues d’humour = attention + affection
Conseil n°6 - Pourquoi vos mots en disent plus sur vous que vous ne croyez (Richard Powers)
▷ C’est un propos qui n’est pas consensuel en 2025, mais la bonne nouvelle c’est qu’en agissant sur son langage, on agit non seulement sur la perception que les autres ont de nous mais sur sa propre pensée.
Richard Powers évoque l’époque ou les normands sont arrivés en Angleterre et ont diffusé des mots français comme “maison”, qui a ensuite été déformé en “mansion”.
Or tout ce qui venait du français était associé à un standard social et intellectuel élevé, donc le mot “mansion” désigne encore aujourd’hui un habitat beaucoup plus luxueux que le mot “house”.
Cet exemple montre à quel point les mots que nous employons ne sont pas seulement des suites de lettres associés à une définition mais des véhicules de style.
Quand vous dites “je suis en PLS”, vous n’exprimez pas la même chose que lorsque vous dites “je suis éreinté(e)”.
Quand vous dites “je te fais un retour asap”, vous n’exprimez pas la même chose que lorsque vous dites “je t’envoie mes commentaires dès que possible”.
Quand vous dites “je vais plier le game sur Linkedin” (sauf pour rire ;)), vous n’exprimez pas la même chose que lorsque vous dites “je veux écrire sur le web avec Force et Style”.
C’est une partie passionnante de mon boulot que d’aider les gens que j’accompagne à prendre conscience du pouvoir qu’ils ont dans la bouche quand ils choisissent activement un certain type de vocabulaire (voire de mixer plusieurs registres) - surtout dans les milieux corporates où tout le monde parle de la même manière 👽👽👽
➜ Un mot est plus qu’un mot, c’est une information sur vous.
J’espère que cette édition vous a plu.
J’ai 2 places de coaching 1-1 elite disponibles pour la période février-avril-mai (break en mars).
Si vous voulez transformer la manière dont vous exprimez vos idées publiquement et bâtir une présence en ligne qui reflète la richesse de vos actions hors ligne : remplissez ce questionnaire de candidature et je vous recontacte.
A bientôt,
Marie
La source :)
Merci, très intéressant! J’attends impatiemment la suite ;-)
Merci de nous donner accès à cette source d’inspiration !