Bienvenue chez BILS, bienvenue chez moi 💙 Vous êtes 535 à lire cet édito chaque semaine, 6170 à me suivre sur Linkedin et 1540 à découvrir mon décryptage de la ligne éditoriale d’un nouveau profil chaque mardi. Merci 🥰
Cette édition est un peu spéciale, parce que je viens de finaliser le tout nouveau parcours de coaching BILS après 9 mois de gestation (on m’a soufflé l’alternative “mentoring” dans l’oreillette et j’ai beaucoup aimé. Qu’en pensez-vous ?)
L’écrivain et poète américain Cole Schafer écrivait dans une newsletter récente :
“Si vous êtes capable de vendre un recueil de poésie à notre époque, vous êtes capable de tout vendre”.
J’ai le même sentiment quand j’écris, quand je conçois des parcours d’écriture puis quand je zone sur Linkedin 👀
C’est une plateforme efficace qu’il faut apprivoiser, de toute évidence.
Mais pas sans une forme de résistance.
Pour rebondir sur la phrase de Cole, je dirais avec mes propres mots :
“Si vous êtes capable d’attirer des lecteurs sur le web en ne cédant pas au diktat d’une écriture monochrome et formatée érigé en norme, vous serez capable d’attirer n’importe qui et de construire n’importe quoi”.
Vous devez faire ce choix. Pas pour monter sur un ring, mais pour exister pleinement et apporter quelque chose de concret au monde !
Si vous êtes dirigeant, votre vision doit déborder bien au-delà des limites de votre fonction. Vous n’êtes pas juste “un boss”. Vous avez la responsabilité de porter votre voix pour améliorer la société.
Si vous êtes entrepreneur et/ou (co)fondateur, vos prises de parole peuvent et doivent soutenir votre marque, vos valeurs et votre raison d’être. Le pouvoir est entre vos mots.
Si vous êtes freelance, votre univers ne mérite pas d’être réduit à des devis et à des prestations. Vous valez plus que vos compétences ou votre temps. Votre histoire compte. Votre expérience compte. Vos avis comptent. Votre créativité compte. Vos failles comptent. Exprimez-les !
Si vous êtes salarié(e), vous ne pouvez plus vous cacher derrière le nom de votre entreprise. Le monde a besoin de vos talents pour se réparer et se reconstruire. Le web et les réseaux sociaux vous offrent la chance de prendre la parole en tant que personne toute entière. Vous n’êtes pas qu’un intitulé de poste.
Reprendre le contrôle : sur le temps et le réinvestir (mieux)
Hier j’ai assisté à un atelier en ligne sur la détox digitale.
Un intitulé très woo-woo pour désigner un sujet plus que sérieux.
L’animatrice a commencé par nous demander d’évaluer notre temps d’écran quotidien.
Je suis allée dans les paramètres de mon iPhone et j’ai été horrifiée.
Mac et iPhone confondus : je passe 8h45 en moyenne chaque jour devant un écran. Sans compter la télé (parfois) et les séances de yoga & co en ligne (presque tous les jours).
Puis, nous avons dû écrire ce qu’une réduction du temps d’écran pourrait nous apporter. En vrac ⤵
Le but étant d’agir, nous avons ensuite identifié :
1 - les moments de la journée où la connexion n’était pas indispensable et que nous pouvions supprimer - Exemple : le matin au réveil jusqu’à 1h après avoir ouvert les yeux et 1 à 2h avant de dormir le soir.
2 - les lieux de vie et espaces que nous voulions rendre “mobile free” - Exemple : la chambre, les toilettes (!), la salle de bain, le volant 😲, les salles d’attente, etc.
A la fin de l’atelier j’ai pu :
Identifier jusqu’à 2h30/jour de moments inutiles de connexion
» 2h30/jour ! 😱 - soit presque 18h/semaine 😱😱😱
Prendre conscience des espaces physiques et des lieux où le recours à mon téléphone était une dépendance et non un choix
Exemple : salles d’attente, transports, réveil, etc.
Mettre en place des règles simples
Exemple : avoir toujours un livre et un carnet sur moi pour les moments d’attente; ne pas allumer mon telephone avant mon petit dèj; l’éteindre au moins 1h avant de dormir; définir des moments de consultation de mes mails, notifs. etc.
Choisir quoi faire avec ce nouveau temps reconquis (← post non sponsorisé par Manu) 🔥
Parce que …
» Nous ne sommes pas faits pour être assis toute la journée.
» Pas faits pour avoir de la lumière bleue dans la rétine 8 à 10h par jour.
» Pas faits pour “consommer” des videos et des textes simplistes qui se regardent en diagonale et nous anesthésient.
» Pas faits pour absorber passivement des nouvelles anxiogènes ou fausses.
» Pas faits pour subir des masses d’information ou de désinformation.
» Pas faits pour nous taire.
{ Cette série de 6 phrases est une anaphore bien chargée, je me suis emballée}
Finalement, quand l’animatrice a conclu par cette punchline (pourtant évidente) :
“C’est vous qui contrôlez votre téléphone, pas l’inverse” et bam 🥊
J’ai réalisé qu’elle était applicable à plein d’autres sphères de notre vie.
On peut se laisser happer indéfiniment par les stimuli perpétuels de notre société non écologique et hyper active ou cultiver sa liberté et reprendre un contrôle sain sur nos vies. Ecrire en fait partie.
3 mois de renforcement progressif 🧠 👊 🗽
Quand j’ai lancé la toute première version des coaching BILS, je voulais faire comme tout le monde : corriger les textes de mes clients et les améliorer pour qu’ils soient publiables.
Et puis j’ai rapidement vu que c’était un peu comme mettre une bouée à un enfant sans jamais lui apprendre à nager.
Derrière les difficultés à publier, à structurer ses idées, à savoir quoi dire et comment le dire, ou encore à qui; il y a toujours des questions identitaires.
Toujours.
Je ne pouvais pas avoir créé “Bend it Like Socrate” et m’appuyer autant sur la maïeutique en ne me concentrant que sur le point final du process d’expression publique : les textes.
Alors, j’ai ajouté un questionnaire approfondi à l’arrivée des nouveaux coachés.
Et je m’en suis servie pour mieux les accompagner.
Pour certains, cette étape a été plus puissante que la phase de coaching Linkedin à proprement parler.
Elle leur a apporté des éclairages voire des réponses dans des domaines plus larges que juste ‘publier sur Linkedin‘. (← PS : ceci n’est pas un objectif dans la vie).
J’ai donc continué de rassembler les questions de ces personnes fabuleuses que j’ai accompagnées. Certaines revenaient plus souvent que d’autres. Comme des points de douleur universels.
“J’ai 1000 idées mais je n’arrive pas à les convertir en mots”
“J’ai peur de faire un flop et d’être humilié(e)”
“J’ai pas l’énergie d’affronter les trolls”
“Ce que je dis n’est peut être pas intéressant”
“Comment je décide de quoi parler ?”
“Qu’est ce qui est pro et qu’est ce qui est perso en fait ?”
“Si Linkedin c’est pas Facebook, est ce que j’ai le droit de poster une photo de moi ?”
“J’ai pas de style”
“Je suis salarié-e donc ma boîte parle pour moi”
etc.
🎶 La chanson “underwater” de Mika est la bienvenue à ce stade.
Après des centaines et des centaines de publications, des millions de vue et des milliers d’interactions*, j’ai finalement admis que l’infime minorité de créateurs qui s’exprime sur Linkedin (ou ailleurs) et qui récolte le plus de visibilité représentait - vraiment - mal les millions de personnes installées confortablement (ou pas) dans la majorité silencieuse.
*Je n’ai rien à vous cacher. La vraie question n’est pas là mais dans le “et après ?” ⤵
Athènes ne s’est pas construite en un jour, en 3 hacks et 5 templates.
Ce n’est pas en imitant les schémas de réussite des meilleurs (ou des plus visibles) que l’on construit son propre Parthenon. C’est en allant au fond de soi et en ramenant tous ses trésors à la surface !
» Pour aimanter les meilleures personnes, les meilleurs projets, les meilleures opportunités : sur mesure.
Ce qui ne dispense pas d’apprendre les fondamentaux du personal branding et de l’écriture persuasive puis de s’entrainer.
L’autonomie et la liberté ne sont pas dues, elles se conquièrent (← post toujours pas sponso par Manu).
Ceci étant dit, voici le programme BILS sur lequel je me suis finalement arrêtée :
30 jours d’introspection cool (votre identité)
30 jours pour affiner votre ligne éditoriale (votre signature)
30 jours pour écrire sur Linkedin (vos mots)
J’ai fait le choix de ne pas m’attarder pas sur le design de votre bannière, la couleur de votre photo de profil ou le nombre de mots de votre bio Linkedin.
D’autres le font très bien et beaucoup mieux que moi.
Je ne vous parlerai pas non plus de “captation de leads”, parce que cet élément de langage est aux antipodes de ma vision de l’humain et de l’écriture.
Qu’est ce donc qu’un “élément de langage” ?
Ce qui est sûr, c’est qu’au bout de ces 90 jours vous aurez appris beaucoup de choses sur vous, sur le copywriting, sur votre propre ligne éditoriale et sur le pouvoir des mots. Ce sera excitant, fun et sans pression.
Je veux vous rendre votre liberté : celle que le temps d’écran et l’addiction à la visibilité ont pour mission de nous enlever.
A la semaine prochaine pour un retour aux éditions habituelles,
💌 Je réponds à toutes vos questions - “hit reply” comme ils disent chez Cole 🇺🇸